GIBRALTAR
En fin de matinée, par une mer sans ride, un rocher dont le sommet est recouvert par un nuage, se dégage à l'horizon. La pointe de l'Europe est devant nous.
Peu de temps avant, j'avais jeté mes 2 lignes de pêche avec comme appât la tête du précédent maquereau, dans l'espoir certain de relever un thon... devant moi, 2 bouées marquent un filet de pêche, Mae me recommande de passer loin, mais bien sur, l'écart que je fais ne m'empêche pas de tirer une des bouées et fini par casser la ligne de traine. C'est la faute au courant, si il n'avait pas été aussi fort,peut être l'aurais je évité.. bref...
Le moteur tourne lentement, la vitesse de surface affiche 3,5 noeuds, la vitesse réelle oscille entre 5 et 7 noeuds par une mer d'huile, heureusement, le courant est dans le bon sens. Parfois il dessine sur la mer des courbes, des frises, crée de longues vaguelettes, des couleurs différentes aussi. En approchant de Gibraltar nous apercevons des dauphins, mais pour le repas, toujours pas de poisson frais.
Nous contournons le rocher pour chercher un port parmi de nombreux cargos, la vhf ne cesse d'émettre, en anglais, et en approchant du port la pression augmente, le trafic s'intensifie. Trois ports de plaisance sont possibles, on en choisi un au fond de la rade, une piste d'avion longe ce port. Personne ne répond à la vhf, je me dirige à la capitainerie, et obtient une place, l'homme me rappelle pour me signifier que mon pavillon de courtoisie espagnole doit être amené. C'était là, peut être, la raison de son silence à la vhf.
Nous sommes partis depuis le six octobre, sans rencontrer jusqu'à maintenant des conditions extrêmes, l'Atlantique est là, avec ses marées, ses lames, ses vents plus réguliers et prévisibles qu'en Méditerranée, c'est un peu comme si nous passions du petit au grand bain... plus de brassard ni de bouée canard, il faut plonger.
Prochaine destination: Tanger, je rêve de manger un vrai couscous... (Je n'ai pas encore mangé de paella...)
Si ce n'est pas cela la liberté...
Ps, le quai est haut, très haut, si haut qu'en sautant, je me suis rattrapé de justesse les pieds dans l'eau. Mae a bien rigolé.
Pascal
En fin de matinée, par une mer sans ride, un rocher dont le sommet est recouvert par un nuage, se dégage à l'horizon. La pointe de l'Europe est devant nous.
Peu de temps avant, j'avais jeté mes 2 lignes de pêche avec comme appât la tête du précédent maquereau, dans l'espoir certain de relever un thon... devant moi, 2 bouées marquent un filet de pêche, Mae me recommande de passer loin, mais bien sur, l'écart que je fais ne m'empêche pas de tirer une des bouées et fini par casser la ligne de traine. C'est la faute au courant, si il n'avait pas été aussi fort,peut être l'aurais je évité.. bref...
Le moteur tourne lentement, la vitesse de surface affiche 3,5 noeuds, la vitesse réelle oscille entre 5 et 7 noeuds par une mer d'huile, heureusement, le courant est dans le bon sens. Parfois il dessine sur la mer des courbes, des frises, crée de longues vaguelettes, des couleurs différentes aussi. En approchant de Gibraltar nous apercevons des dauphins, mais pour le repas, toujours pas de poisson frais.
Nous contournons le rocher pour chercher un port parmi de nombreux cargos, la vhf ne cesse d'émettre, en anglais, et en approchant du port la pression augmente, le trafic s'intensifie. Trois ports de plaisance sont possibles, on en choisi un au fond de la rade, une piste d'avion longe ce port. Personne ne répond à la vhf, je me dirige à la capitainerie, et obtient une place, l'homme me rappelle pour me signifier que mon pavillon de courtoisie espagnole doit être amené. C'était là, peut être, la raison de son silence à la vhf.
Nous sommes partis depuis le six octobre, sans rencontrer jusqu'à maintenant des conditions extrêmes, l'Atlantique est là, avec ses marées, ses lames, ses vents plus réguliers et prévisibles qu'en Méditerranée, c'est un peu comme si nous passions du petit au grand bain... plus de brassard ni de bouée canard, il faut plonger.
Prochaine destination: Tanger, je rêve de manger un vrai couscous... (Je n'ai pas encore mangé de paella...)
Si ce n'est pas cela la liberté...
Ps, le quai est haut, très haut, si haut qu'en sautant, je me suis rattrapé de justesse les pieds dans l'eau. Mae a bien rigolé.
Pascal
On voudrait savoir pourquoi il faut mettre un drapeau de courtoisie espagnol pour rentrer au port ?
RépondreSupprimerbizzzzzzzz