mercredi 26 octobre 2011

Majorque

        De Barcelone nous avons tracé jusqu'aux Baléares le 19 octobre ( je ne suis plus trop sûre des dates): Mallorque. La traversée de jour puis de nuit s'est faite sans encombre: les quarts de nuit deviennent une habitude et nous commençons même parfois à les préférer aux longues traversée de jour. Petit mouillage au nord de la grande île, un abri sûr et tout à fait baignable diront Loann et Pascal (une eau à 26.5°C à 19h). Le vent nous pousse le lendemain jusqu'à la baie de puerto Colom que nous atteindront en soirée. Notre première prise à la traine nous offre un repas de roi: c'est un beau maquereau qui rempliera nos assiettes ce soir là ( pas peu fiers les pêcheurs du dimanche!). Cette nuit là fut agitée: beaucoup de vent, de la pluie même un peu, tout devient vite très bruyant dans notre coquille de noix. Le vent ne faiblissant pas le matin nous décidons de reporter la descente sur Palma et de nous poser au petit port de Colom (petit par la taille certes, mais grand par... le prix). En guise de capitainerie, une sorte de mini algéco: une table, une chaise, une VHF, mais rien à redire concernant les qualités d'accueil. On peu dire que celui-là il connaît sont boulot et il le fait à la perfection: nous appréhendions l'arrivée dans ce petit port abrité de la houle mais pas du vent rendant les manoeuvres impossibles; le gars du port nous indique une place... sur un ponton vide en béton... c'est pas mal on ne risquait pas de taper les autres bateaux... ben accroches-toi pour l'amarrage moussaillon! On a serré fort fort les fesses, et nous avons appris, grâce à ce brave homme d'un calme absolu, à effectuer cette manoeuvre pas très très facile.
Très joli petit port, aux airs un peu breton (heu... je crois que c'est plutôt le temps qui faisait breton...).
       Traversée jusqu'au golfe de Palma le lendemain nous mettons la journée et le vent souffle toujours et nous envoyons le spi qui nous fait prendre quelques noeuds, nous trouvons un abri de fortune (à prendre au propre comme au figuré) dans la nuit. Ce soir là c'est encore notre belle pêche qui nous nourrit: deux beaux maquereaux... c'est bon le maquereau mais... on aimerai bien prendre autre chose (MARRE DU MAQUEREAU!!!). Au lever du jour nous découvrons ce fameux mouillage, cavernes taillées dans la roche  petite plage, petit port, petit resto... ho ho gros amarrages pour grosses navettes de touristes, et le défilé commence... des yachts et des yachts dans cette toute petite crique... Alors je sorts mon arme de dissuasion massive: une grosse lessive (au savon bio bien sûr en attendant des réflexions du genre "pollueuse" de la part bien plus pollueurs que nous), que neni, ça ne les fait pas vraiment fuir et on ne peu pas lutter, mais vers 17h tout le monde s'en va nous décidons donc d'y passer la nuit et de filer sur Ibiza le lendemain.