dimanche 13 novembre 2011

du 8 au 10 novembre


Une agréable surprise,
Après le port 'piège à touristes navigateurs', et celui de l'authentique port de pêche, nous voici arrivé dans un lieu qui se situe entre l'architecture de Gaudi et Disney dans une marina rentrant dans les terres, c'est le port de Benalmadena sur 'la Costa del Sol'.
Nous aurions bien aimé visiter Malaga, très grand port de commerce mais inadapté à la plaisance. Nous étions arrivés à la tombée de la nuit, personne à la vhf, quelques bateaux au fond d'une darse amarrés au pied d'un quai très haut, nous décidons de mouiller là quitte à jeter une ancre en guise de pendille. Un policier vient, prend mes coordonnées et m'annonce un chiffre que je croyais être le numéro de ma place, et bien non, c'était bien le prix. Nous repartons immédiatement.
Nous sommes donc arrivés à Benalmadena vers 23 heures, entre temps j'ai encore pris un maquereau, dont les restes me serviront à pêcher d'autres poissons, j'espère...
Benalmadena est un endroit vraiment incroyable, né d'une imagination débordante, un monde ou Tim Burton et Jean Jeunet se seraient croisés. On y trouve même des bateaux improbables comme une jonque, un vapeur de rivière, une péniche, de vieux gréements, des voiliers de voyage arrêtés là.
Tous les commerces sont représentés, des babioles au luxe, du fast food aux restos de tous les pays.
Aujourd'hui, nous avons visité cette ville, qui ne ressemble à aucune autre. Immeubles neufs, hôtels de luxe, grands boulevards, on se serait crus aux US sur Sun Set Boulevard. Beaucoup de bureaux de change et de pub anglais annoncent la proximité de Gibraltar. Nous mangeons local à midi, un 'breakfast', bacon, saucisse et hamburger...
Une chose me sidère ici, dès que l'on met un pied sur la route, ou simplement que l'on regarde de l'autre côté, les automobilistes nous invitent à passer, et même les taxis. Là ou à Nice mettre un pied dans la rue vous transforme en une cible potentielle, ici on peut même traverser la tête en l'air.
Parmi les animaux croisés, mis à part les maquereaux, point de baleines, mais à terre une multitude de perruches dans les arbres, et les premières cigognes. Le jardin public, ou plutôt le magnifique parc est peuplé de pigeons (normal), mais aussi de lapins, poules, oies canards en liberté pour le plus grand bonheur de Loann.
Nous repartons le lendemain vers l'ouest en prenant soin d'éviter Marbella dont la réputation du luxe provocateur est loin de nous plaire. On arrive en fin d'après midi au port 'J. Banus' et là, c'est l'erreur fatale....
Pascal

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