jeudi 3 novembre 2011

Eivissa-Marina del este en image

Ibiza!!!!!!!!!!!!!!!!
Cool l'arrivée sur Ibiza!
                                     
Loann se fait vite des petites copines sur le ponton, ici Raphaelle

"il est drôlement grand ce monsieur  maman" pas très rassurée la Loann...

D'ici on voit... les nuages...



Photo de Loann, oui ma fille à un sens aigu de la photo artistique!


Ibiza c'est aussi les quartiers chauds
                                       

                                 La Formentera

Le 22 octobre nous décidons de quitter le mouillage médusé de la banlieue d'Ibiza pour la Formentera, mais l'état de la mer nous fait rebrousser chemin, d'autres ont persisté ce jour là...  


Après deux déraillages de la côte, puis de la côte, puis de la côte, enfin une petite descente qu'il faudra pour finir remonter pour cause de travaux... Il a bonne mine le capitaine!







Une nuit un peu difficile, on a bien avancé, mais on a pas beaucoup dormi dans ces montagnes russes. Heureusement nous arrivons à Alicante pour nous reposer un peu...

                 Traversée la Formentera-Alicante
                                          
Sauf que la régate volvo racing cup ce jour là a décidé de monopoliser toutes les places du port... Et merde!!!!!!!!


            Donc nous atterrissons à Santa Paula pour la nuit et en vu de la météo qui se gate pour la fin de la semaine, nous partons des le lendemain matin. La mer est un lac, le moteur est de rigueur mais après notre traversée dans les creux, on est bien content, on apprécie tellement que l'on décide même de naviguer de nuit pour AVANCER!
           La nuit est belle les planctons répondent en miroir à la voie lactée, d'autres voiliers feront la même route, nous toiseront nos feux de navigations jusqu'à l'aube. Un dauphin rendra même visite à Pascal pendant son quart. 

Réveil de quart en face de cabo de Gata... Je sais que j'en fais baver au moins deux! Je vous embrasse!





Nav de nuit


Je viens de prendre mon quart, il est 5 heures 30, tout va bien.
Nous venons de Cartagène pour nous diriger vers Alméria, sans vent jusqu'à maintenant donc au moteur. Rassurant le moteur la nuit, mais que de bruit, tout ca pour avancer avant un coup de vent défavorable prévu en fin de semaine.
Mais là une petite brise se lève, j'envoie le foc, je coupe ce ronronnement pas doux du tout et le plaisir recommence à nouveau. Le bateau glisse en silence doucement dans la nuit, on entend juste le clapot de l'étrave, l'éolienne aussi. Et puisque il faut se réveiller, un peu Rolling Stones.
Question pêche nous sommes maintenant pratiquement sur de ne jamais manquer de poisson, il suffit juste d'aimer le maquereau et rien que cela. En fin de compte je préfère les pâtes...
Et l'Espagne dans tout cela, mon espagnol limite les contacts qui sont avant tout les personnels des ports. Cela se passe un peu comme cela à la vhf en général à l'arrivée dans un port: «Puerto … aqui barca vela Balance a usted...», ca se complique lorsque il faut que je donne les dimensions du bateau, mais quand je doit suivre les instructions pour me diriger vers une place, cela me permet de visiter de fond en comble les ports voir de m'aventurer parfois dans des zones ou le fond remonte rapidement... En général la conversation se termine souvent par un mélange de trois langues, suivi par le placeur qui nous dirige à notre destination, un peu comme celui qui guide les chasseurs appontant sur un porte avions.
Certaines choses me surprennent ici en tant que Français, par exemple à l'arrivée dans un port, il peut y avoir dans ce port deux ou trois sociétés qui gèrent différentes marinas, club nautique, club de régates, marinas... en appliquant services et tarifs différents mais toujours plus chères qu'en France.
Le métro de Barcelone, un euro quarante cinq quand même, mais au moment de prendre une correspondance nous sommes contraints de franchir une barrière et payer à nouveau parce que deux sociétés exploitent ce réseaux.
J'ai l'impression que ce pays est une succession de particularismes locaux et linguistes différents. En dehors de cela, les qualités d'accueil et la disponibilité sont irréprochables.
Depuis notre arrivée nous n'avons pas encore mangé de paella, pourtant ce n'est pas faute d'avoir fait les touristes de base, 'Sagrada Familia de Barcelone, hamburger, cartes postales, tapas (nom signifiant: petits mélanges de nourritures hétéroclites laissant souvent sur la fin mais pas celle du porte feuille...).
Il est maintenant 7 heures et demi, le soleil se lève sur la mer dans un dégradé de couleurs oranges (du moins je crois...), c'est beau (classique), re moteur car le vent est tombé.
A midi nous mangerons du poisson frais, je jette mes deux lignes, mais pas de maquereaux.
On peut toujours rêver...

Pascal
On a mangé des pâtes à midi...

IBIIIIZA!!!

Non, on a pas fait la fête toute la nuit, ni même testé les produits licites ou pas de la région. En arrivant, la première chose que nous voulions, c'était repartir. Il faut dire que nous étions arrivés au mauvais moment et au mauvais endroit, j'explique: venant du nord, la ville apparait une succession de blocs modernes alignés sur la plage, le tarif du port annoncé par un ami de la famille 100 euros la nuit nous contraint à mouiller dans la rade de l'autre coté du port, ouverte elle est voisine de la partie industrielle du port, l'eau est sale et infestée de méduses, le paysage morne et orageux. Tout pour plaire.
Noue décidons de partir le lendemain pour l'ile de Formentera, plus naturelle et préservée. Le temps en a décidé autrement, le vent à contre et une mer formée nous font rebrousser chemin, nous allons donc pour quelques heures nous réapprovisionner au port d'Ibiza, et là, c'est la révélation.
Le port est à l'intérieur de la vieille ville, pittoresque, colorée, lumineuse, ensoleillée, méditerranéenne, magique... l'accueil chaleureux, le tarif royal, 24 euros. Nous restons.
On a beaucoup marché, mangé d'excellents tapas, pris le temps de s'asseoir à une terrasse ombragée pour observer les gens, l'ambiance est vraiment cool, relaxe, sans code vestimentaire, très "libérée"... On y restera 3 jours, mais j'aurai vraiment aimé y passer plus de temps.
L'ile de Formentera, celle qui nous promettait un retour à la nature, au calme, nous l'avons découverte en vélo. Dur dur... mis à part les marais salins je préfère la Camargue...
Retour vers le continent espagnol le lendemain, direction Alicante, 20 heures de nav dont la nuit. Une partie de plaisir propre à notre mode de locomotion. Heureusement le vent était portant, il faisait même surfer le bateau à plus de 10 noeuds, la mer était plutôt bien formée, et au moins la pluie rinçait les paquets de mer se déversant sur le pont.
Arrivée à Alicante le lendemain matin, pas très frais, On espérait vraiment se reposer, puis découvrir cette belle ville... erreur fatale, le port est complet, la course autour du monde volvo race est sur le départ. Et nous aussi. Juste un mot sur mon rapide passage au port d'Alicante, le bureau de la capitainerie ressemble par son luxe ostentatoire à l'entrée d'une multinationale, le tarif est le plus cher de tous les ports rencontrés, 46 euros, et franchement, ne pas accueillir un bateau, c'est pas marin...
Le temps finit par se découvrir, on descend vers le sud, notre destination est Gibraltar, un coup de vent à contre est annoncé du 4 au 6 octobre, le temps presse...
Aujourd'hui, la nav s'est faite au moteur, sans vent, là ou on se dit qu'il est bon d'avoir un moteur sur lequel in peut compter, (même si ca fait hurler les vrais marin), la nuit commence à tomber, et là c'est le drame... le moteur s'arrête net. Il redémarre, mais en marche avant stoppe. Il faut que je plonge, vite. L'hélice est entourée dans un filet de pêche. Je parviens à la libérer. La combinaison de JAD m'a permis de ne pas avoir trop froid.
En parlant de froid nous avons vu pour la première fois le sommet des montagnes enneigé, pourtant les températures sont encore très clémentes (22 degrés)
Voilà pour aujourd'hui, nous sommes arrivés à la pointe de La Mona au sud de à la marina del Este, à l'est de Malaga, en attendant que passe le coup de vent.
Pascal