dimanche 10 juillet 2011

09 juillet

Imagine,

Nous partons de la Paloma, 14 heures, direction St Laurent du Var, petit vent d'Est, portant 10  12 nds. Ce sont les conditions idéales pour envoyer le spi asymétrique. Jusqu'à maintenant nous ne l'avions porté qu'avec 8 nds max. Allez on se lache...
Préparation au tableau avant, tout est claire, pilote auto enclenché, Mae à la drisse, Loann à l'intérieur, nous hissons, et ... miracle tout va bien, il se gonfle immédiatement et propulse Balance. Nous passons de 4 nds sous gd voile à 6, 7, voir plus de 8 nds en vitesse réelle.
Et là, que dire, le bateau bondit, accélère, réagit au quart de tour comme un cheval fougueux, un plaisir de le barrer, neutre, vivant, équilibré... le vent fraichit à plus de 15 nds, et on prolonge le plaisir.
Premier empannage, petite appréhension, on essaye de tenir compte de nos erreurs, Mae barre, je suis aux écoutes, point d'amure choqué, abattée progressive, tout en touché malgré un petit clapot, on serre les fesses, et tout va bien... tout passe, en une fois, nous passons sur amure tribord et loffons pour accélérer.
On aperçoit à peine la côte qui est déjà très loin, le bord de largue nous amène près de l'aéroport, nous décidons d'empanner à nouveau... grosse erreur...
Autant le plaisir de naviguer dans ces conditions est vraiment jouissif, autant quand le spi s'enroule 3 fois autour de l'étai, que les écoutes ressemblent à un plat de spaghettis, quand le vent emporte mes paroles de l'avant à l'arrière, quand Loann qui perçoit un certain "flottement" dans l'accomplissement de la manoeuvre se met à pleurer et crier, et que Mae se fracasse le genou en se déplaçant... et bien là, je me dis... c'est pas toujours facile...
Mais bon, on apprend, jour après jour, erreur après erreur, on progresse, peut être ...
A très bientôt.

mercredi 6 juillet 2011

le 6 juillet, déjà...



Bonjour les Terriens,
Et pour ceux que ca étonne, nous sommes toujours là... quand les adieux s'éternisent... quand la nostalgie nous gagne... quand les montagnes nous disent, reviens reviens... Non c'est un joke!!!
Marre de fréquenter les mêmes mouillages, les mêmes traine-couillons pollueurs, les mêmes ports qui plombent le budget pour un peu d'eau de mer...
On ressemble de plus en plus à des lévriers de course coincés dans une grille de départ, même si on est plus proche d' un oisillon déplumé attendant du haut de la plus haute branche un envol imminent... sans parachute.
Mais franchement, tout ca ne me ferait pas retourner dans un mode de vie "normal", rien ne vaut cette idée de liberté qui grandit et s'approche de la réalité.
Et pour ceux qui se demandent qui se cache derrière ce clavier, je ne dirais qu'une chose, appelez moi capitaine, ou grincheux, crochet, râleur, ou plus si affinités.
A très bientôt

  J'oubliais, elle est pas belle "ma" fille, tout son père comme elle danse, et bientôt ce sera:                                                                         LA FIEVRE DU SAMEDI SOIR... a bon entendeur...