jeudi 3 novembre 2011

IBIIIIZA!!!

Non, on a pas fait la fête toute la nuit, ni même testé les produits licites ou pas de la région. En arrivant, la première chose que nous voulions, c'était repartir. Il faut dire que nous étions arrivés au mauvais moment et au mauvais endroit, j'explique: venant du nord, la ville apparait une succession de blocs modernes alignés sur la plage, le tarif du port annoncé par un ami de la famille 100 euros la nuit nous contraint à mouiller dans la rade de l'autre coté du port, ouverte elle est voisine de la partie industrielle du port, l'eau est sale et infestée de méduses, le paysage morne et orageux. Tout pour plaire.
Noue décidons de partir le lendemain pour l'ile de Formentera, plus naturelle et préservée. Le temps en a décidé autrement, le vent à contre et une mer formée nous font rebrousser chemin, nous allons donc pour quelques heures nous réapprovisionner au port d'Ibiza, et là, c'est la révélation.
Le port est à l'intérieur de la vieille ville, pittoresque, colorée, lumineuse, ensoleillée, méditerranéenne, magique... l'accueil chaleureux, le tarif royal, 24 euros. Nous restons.
On a beaucoup marché, mangé d'excellents tapas, pris le temps de s'asseoir à une terrasse ombragée pour observer les gens, l'ambiance est vraiment cool, relaxe, sans code vestimentaire, très "libérée"... On y restera 3 jours, mais j'aurai vraiment aimé y passer plus de temps.
L'ile de Formentera, celle qui nous promettait un retour à la nature, au calme, nous l'avons découverte en vélo. Dur dur... mis à part les marais salins je préfère la Camargue...
Retour vers le continent espagnol le lendemain, direction Alicante, 20 heures de nav dont la nuit. Une partie de plaisir propre à notre mode de locomotion. Heureusement le vent était portant, il faisait même surfer le bateau à plus de 10 noeuds, la mer était plutôt bien formée, et au moins la pluie rinçait les paquets de mer se déversant sur le pont.
Arrivée à Alicante le lendemain matin, pas très frais, On espérait vraiment se reposer, puis découvrir cette belle ville... erreur fatale, le port est complet, la course autour du monde volvo race est sur le départ. Et nous aussi. Juste un mot sur mon rapide passage au port d'Alicante, le bureau de la capitainerie ressemble par son luxe ostentatoire à l'entrée d'une multinationale, le tarif est le plus cher de tous les ports rencontrés, 46 euros, et franchement, ne pas accueillir un bateau, c'est pas marin...
Le temps finit par se découvrir, on descend vers le sud, notre destination est Gibraltar, un coup de vent à contre est annoncé du 4 au 6 octobre, le temps presse...
Aujourd'hui, la nav s'est faite au moteur, sans vent, là ou on se dit qu'il est bon d'avoir un moteur sur lequel in peut compter, (même si ca fait hurler les vrais marin), la nuit commence à tomber, et là c'est le drame... le moteur s'arrête net. Il redémarre, mais en marche avant stoppe. Il faut que je plonge, vite. L'hélice est entourée dans un filet de pêche. Je parviens à la libérer. La combinaison de JAD m'a permis de ne pas avoir trop froid.
En parlant de froid nous avons vu pour la première fois le sommet des montagnes enneigé, pourtant les températures sont encore très clémentes (22 degrés)
Voilà pour aujourd'hui, nous sommes arrivés à la pointe de La Mona au sud de à la marina del Este, à l'est de Malaga, en attendant que passe le coup de vent.
Pascal







 

1 commentaire:

  1. une coupe orin, un prochain investissement peut-être...??
    Remarque si une bonne combi et du courage font l'affaire, c'est déjà ça...:)

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