vendredi 19 août 2011

19 aout

On y est, en plein dedans depuis 18 jours, plus moyen de s'échapper, 10 m carré au milieu de l'eau, évasion impossible.... non, l'évasion c'est plutôt celle que nous vivons, fuir ce monde de consommation régit par le pouvoir de l'argent.
Disons aussi que parfois nous aurions bien aimé trouvé le mouillage de rêve, celui qui borde une plage de sable fin perdu au fond d'une calanque, rien que nous, la mer et la plage.... mais voilà, un 14 août, en Sardaigne, à la "cala di volpe", sous la Maddalena, ca ressemble à une méga concentration de super yatchs entre lesquels nous slalomons pour jeter l'ancre.

L'ambiance au port de Porto Vecchio c'est spécial... les bateaux se transforment en "bateaux tanponneurs" dans une joyeuse confusion à l'italienne ou la place s'attribue à la puissance de la voie.
Mais tout cela n'est rien comparé à une entrée dans les bouches de Bonifacio le 17 août à 15 heures 30. Réservation impossible, 2 hotesses au comptoir, appels sur la canal 9 sans réponses, bien trop débordés. Nous entrons dans le port, un agent nous demande de patienter à l'extérieur, il viendra nous chercher dès qu'une place se libèrera... bla bla bla... histoire de nous dire d'aller jouer ailleurs. On s'éloigne, Mae ne tarde pas à me dire qu'attendre à l'extérieur sa venue c'est croire au père noël en plein été dans la cheminée du bateau.... on attend donc dans le port entre les entrées et sorties des navettes, et de toutes les embarcations possibles et miracle, une place se libère, à côté de nos amis.
Dans quelques minutes nous repartirons, vers le nord de la côte ouest,  avant de refaire une traversée vers le continent le 23.

Pascal

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